
Tabac, alcool, écrans, sucre, sport ou même travail… Tu te sens dépendante d’une substance ou de quelque chose d’extérieur à toi ? Tu as beau essayer de diminuer ou de t’en passer, mais tu n’y arrives pas ? C’est une addiction !
Qu’est-ce qui fait que certaines personnes deviennent facilement addictes et d’autres non ? Ce n’est pas une question de volonté, oh que non ! C’est bien plus profond…
Dans cet article, je t’explique d’où viennent (selon moi) les addictions, et je te donne des pistes pour t’en sortir.
Pourquoi as-tu une ou plusieurs addictions ?
Que tu sois addicte au sucre ou à la cigarette, aux sensations fortes ou à l’affection de ton conjoint, c’est pareil. Enfin, je veux dire que c’est le même mécanisme, la même chose que tu cherches à faire : te sentir bien.
C’est bien connu que certaines substances sont addictives parce qu’elles entraînent la production d’hormones du plaisir et du bien-être telles que la dopamine et les endorphines. C’est pareil pour le sport et le sexe par exemple. Donc, tout ce qui favorise cette sécrétion est susceptible d’entraîner une addiction !
Mais heureusement, ce n’est pas systématique : tout le monde ne deviens pas accro… En fait, cela arrive surtout chez les personnes qui vivent un mal-être important, qu’il soit conscient ou inconscient.
Si tu as une addiction, tu ressens probablement au fond de toi un manque, un vide, une angoisse, ou toute autre sensation ou émotion plus ou moins réprimée. La recherche du plaisir à l’extérieur de toi (ton addiction) est le moyen que tu as trouvé pour calmer cette sensation, voire pour t’éviter de la ressentir ou de te sentir submergée par elle. Et c’est ok.
Mais si tu lis cet article, c’est que tu cherches à t’en libérer…

Comment te libérer de ton addiction ?
1. Prendre conscience de ton mal-être
Là, il va falloir que tu sois honnête avec toi. Bien souvent, on ne se rend pas compte que l’on cherche à compenser quelque chose par une addiction. Ou plutôt, on le sait, mais on ne veut pas le voir. Et c’est normal. C’est inconfortable !
Ce n’est déjà pas facile d’admettre que l’on est dépendant, alors ça l’est encore moins de s’avouer qu’on ne va pas bien, et qu’en plus, on ne sait (peut-être) pas pourquoi. Mais c’est le premier pas, indispensable pour la guérison. Ben oui, si tu penses ne pas avoir de problème, comment veux-tu le résoudre ?
Certaines émotions peuvent être tellement bien enfouies en toi que tu ne les sens même pas. C’était mon cas avec la colère. Ce n’est qu’au bout de plusieurs années de travail sur moi que je me suis rendue compte que j’en avais un paquet à l’intérieur de moi, sans le savoir. Je l’avais tellement refoulée que je n’avais plus aucun contact avec elle…
Bref, si tu acceptes de voir les choses en face, tu remarqueras que ton addiction est déclenchée par certaines situations. C’est ça le point de départ : t’observer.
Par exemple, si tu est fumeuse, dans quelles situations as-tu le plus envie de fumer ? Est-ce au travail ? A la maison ? En vacances ? Ou autre ? Et à l’inverse, quand est-ce que l’envie est la moins forte ? En quelles circonstances ? Si tu fumes plus quand tu te sens « stressée », quelles émotions se cachent derrière ce « stress » ?
En t’observant sans te juger ni essayer de changer, tu vas commencer à prendre conscience des ressentis que tu essaies d’éviter. Rien que ça, ça va commencer à apaiser les parties de toi qui souffrent.

2. Accueillir tes émotions et reconnaître tes besoins
Les émotions ont toutes des raisons d’être. Et l’une d’entre elles est de nous informer sur nos besoins. Or, lorsque l’on cherche à apaiser une émotion ou un sentiment par une addiction, que se passe-t-il ? On n’est pas dans l’accueil de ce que l’on ressent, mais dans l’évitement. On refuse de ressentir la souffrance : on cherche à se sentir mieux tout de suite. On ne prend pas le temps de comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur.
Résultat : en plus de refouler l’émotion (ce qui crée des blocages physiques et énergétiques), le besoin communiqué par l’émotion n’est pas entendu (voir le décodage biologique).
Donc, je te suggère de te demander, au moment où ton envie addictive apparait, qu’est-ce que tu ressens ? Quelles-sont les émotions que tu essaies d’éviter ? Et de quoi as-tu besoin ? N’essaye pas de réprimer ton addiction, reste juste dans l’observation de ce que tu vis. Cette posture d’observatrice va te permettre d’accueillir tes ressentis sans les juger. Ce qui en soi permet de les apaiser.

3. Répondre à tes besoins
Une fois que tu as identifié ce que tu ressens et ce dont tu as besoin, il te reste à passer à l’action !
Je te donne un exemple : imaginons que tu viennes de te disputer avec ton conjoint. Ton réflexe est d’allumer une cigarette ou de sortir la tablette de chocolat. Tout en faisant cela, tu remarques que tu ressens de la colère. En l’écoutant, tu comprends que c’est parce que ton conjoint t’a coupé la parole. Tu lui en veux de ne pas t’avoir laissé parler et tu trouves cela irrespectueux. En prenant conscience de cela, ta colère commence à s’apaiser. Tu sais maintenant que tu as besoin de lui dire ce que tu as ressenti, et de terminer ce que tu avais à dire.
Il y a probablement plusieurs situations différentes qui déclenchent ton addiction. C’est pourquoi il te faudra de la persévérance et du temps pour en sortir. Mais le jeu en vaut la chandelle !
En fait répondre à tes besoins revient à être qui tu es. Plus tu te limites pour plaire à l’extérieur, plus ton mal-être va être grand, et plus tu auras besoin de subterfuges tels qu’une addiction pour compenser.

4. Guérir tes blessures
Qu’est-ce qui t’empêche d’oser être toi et de faire ce que tu veux vraiment ? Tes blessures ! Surtout celles de ton enfance. C’est là que se trouvent les causes profondes de ton mal-être actuel, et donc de ton addiction.
Parce que tous les traumas que tu n’as pas guéris ne sont pas encore du passé : ils se répercutent dans ton présent. Les événements difficiles qui arrivent dans ta vie sont là pour te le rappeler et te dire de t’en occuper ! Car on attire ce qui est au même niveau vibratoire que nous. Rien n’arrive par hasard.
Prenons un exemple en lien direct avec l’addition au sucre. Une petite fille entendait ses parents lui dire, à chaque fois qu’elle était triste, « ce n’est rien, ne pleure pas ». Et ils lui donnaient un bonbon pour la consoler. Une fois adulte, cette femme a du mal à se laisser pleurer et peux même culpabiliser d’être triste, car elle a appris que sa tristesse n’est pas justifiée. De plus, elle a tendance à manger quelque chose de sucré pour la masquer. Pour sortir de ce schéma, elle devra aller à la rencontre de la petite fille blessée et changer ses croyances sur la tristesse et les situations qui la rendraient triste. Ainsi elle pourra progressivement sortir de son addiction au sucre.
Mais je te préviens, il est souvent nécessaire de revenir plusieurs fois sur une situation douloureuse, soit parce qu’il y a plusieurs parts de soi à libérer, soit parce que la réconciliation avec ces parts est difficile… La guérison des blessures est un chemin, pas une fin en soi.

Conclusion
Une addiction a un seul but, quelle que soit la chose à laquelle on est dépendant : se sentir bien. Quelque part, lorsqu’on cherche ce sentiment de plaisir ou de complétude à l’extérieur de nous, c’est qu’on n’arrive pas à le trouver en soi. Pour y arriver, on a besoin d’accepter de ressentir ce qui se passe en nous, d’être dans l’auto-compassion. Alors, accueillir tes émotions, écouter et répondre à tes besoins, et guérir tes blessures t’aideront à sortir de ton addiction pour de bon. Et si parfois ça revient, tu sauras pourquoi et comment t’y prendre pour continuer ton chemin de guérison.
Tu veux que je t’aide à te libérer de ton addiction ?
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Avertissement : les informations et conseils que je donne sont à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas une consultation ou un traitement médical. Je décline toute responsabilité en cas de mauvaise interprétation ou utilisation faite par les lecteurs.