Comment se libérer des blocages en 5 étapes

Tu te sens bloquée dans un ou plusieurs domaines de ta vie ? Tu n’arrives pas à avancer ? Tu te sens frustrée et tu culpabilises de ne pas arriver à faire ce que tu voudrais ? Cet article est pour toi ! Je vais t’expliquer d’où viennent ces blocages et comment les dépasser.

1. Prendre conscience pour se libérer des blocages

Ça peut paraître évident, mais si tu n’as pas conscience que tu as un ou plusieurs blocages, tu ne pourras pas t’en libérer.

La première étape consiste donc à te poser cette question : qu’est-ce que tu veux faire depuis des jours, des semaines, des mois, voire des années, sans t’y être encore mise ? Ce peut-être sur tous les plans de ta vie : personnel, amoureux, familial, professionnel ou financier.

Voici quelques exemples pour t’aider :

  • Tu as envie de te lancer dans un nouveau projet professionnel, mais tu retardes sans-cesse les actions à poser.
  • Tu veux dire ce qui te gène à ton conjoint, mais tu n’y arrives pas et cela revient régulièrement.
  • Tu sens que tu es fatiguée, tu voudrais te reposer, mais tu continues à travailler.
  • Tu veux demander une augmentation à ton patron, mais tu n’oses pas.
  • Tu aimerais te faire masser une fois par semaine, mais tu ne prends pas le temps d’y aller.
  • Tu voudrais poser des limites claires à tes enfants, mais tu te laisses amadouer à chaque fois.

En résumé : tu veux faire, mais tu n’y arrive pas. C’est plus fort que toi.

Dans cette démarche de recherche de blocages, il est important que tu sois honnête avec toi-même. Car il se peut que tu considères que ce sont les circonstances extérieures qui te bloquent. Par exemple si tu te dis « je n’ai pas le temps », alors que tu passes une heure par jour à faire défiler ton fil sur Facebook. Ou encore « je n’ai pas l’argent », alors que tu pourrais commencer plus petit. Ce peut être aussi « il ne voudra jamais », alors que tu ne peux pas en être sûre tant que tu n’as pas posé la question…

Il s’agit de prendre ta responsabilité dans ce que tu vis. Autrement, tu ne pourras rien changer.

tu es responsable

2. Se libérer des blocages : l’importance de l’acceptation

Une fois que tu as pris conscience de tes blocages et de ta responsabilité, l’étape suivante consiste à accepter la situation. Comment pourrais-tu changer quelque chose dont tu n’acceptes pas l’existence ? Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Tu es probablement en colère contre toi-même parce que tu n’arrives pas à faire ce que tu voudrais, à être qui tu voudrais. Ta colère est légitime ! Tu vis un combat intérieur : une partie de toi veut, mais une autre ne peut pas te laisser faire. C’est frustrant et même rageant !

La clé de cette étape, c’est la compassion envers toi-même. Donne-toi le droit de ne pas être prête, d’avoir des zones d’ombre, des faiblesses… La compréhension des mécanismes de protection de ton subconscient peut t’aider à cela. Parce que ce qui t’empêche d’agir, c’est une part de toi qui veut simplement te protéger. Elle cherche à te maintenir en sécurité et à t’éviter de souffrir.

Prenons un exemple pour que tu comprennes mieux. Imaginons que par le passé tu te sois retrouvée dans une situation financière très difficile. Rien que d’y penser, tu en frémis encore. Aujourd’hui, tu voudrais quitter ton emploi et te reconvertir, mais tu n’arrives pas à sauter le pas. C’est normal, c’est trop insécurisant !

Donc, c’est en te donnant le droit d’avoir des blessures non guéries et en dialoguant avec tes parts protectrices que tu parviendras à l’étape suivante.

3. Aller à la rencontre des peurs pour se libérer des blocages

Est-ce que tu t’es déjà demandée : « Pourquoi je ne passe pas à l’action ? Qu’est-ce qui m’en empêche ?

Si tu cherches les réponses à l’intérieur de toi, tu vas sûrement trouver des peurs. Par exemple « j’ai peur de ne pas gagner assez d’argent avec mon nouveau projet », « j’ai peur que mon mari s’énerve si je lui dis ce que je pense », « j’ai peur de ne pas pouvoir boucler ce travail dans les délais si je me repose », etc.

Derrière ces peurs, il y a encore d’autres peurs. Par exemple « si je ne gagne pas assez d’argent, je pourrais finir à la rue », « si je lui dis ce que je pense, mon mari ne va pas m’adresser la parole pendant 3 jours », « si je ne boucle pas ce travail, mon patron va me limoger », etc.

Ces peurs cachent encore d’autres peurs : « si j’étais à la rue, je serai seule et triste », « si mon mari ne me parlait plus, je me sentirais rejetée », « si j’étais renvoyée, je m’en voudrais de ne pas avoir terminé à temps »…

peurs

En fait, nous avons peur de ce que nous pourrions ressentir si ce que nous craignons arrivait. Nous avons peur de souffrir ! Cela est lié à des expériences passées non réglées. Des expériences où nous avons ressenti des émotions que nous n’avons pas pu gérer. Où nous avons adopté des croyances erronées pour pouvoir nous sentir en sécurité. Ces émotions et croyances peuvent aussi être d’origine familiale, car les traumas se transmettent de génération en génération.

Mais aujourd’hui, ces croyances ne nous servent plus et ces émotions ont besoin d’être libérées. La bonne nouvelle, c’est que quand nous les mettons en lumière, nous pouvons nous en libérer et libérer nos lignées familiales. N’est-ce pas génial ?

4. Au delà des peurs : les origines des blocages

Personnellement, j’ai beaucoup travaillé sur mes peurs. J’en avais à revendre. Mais en fin de compte, ce n’était que la partie émergée de l’iceberg. Je voyais bien que malgré mon travail sur moi, mes blocages étaient toujours là. J’avais l’impression de tourner en rond. En écrivant dans mon journal de bord, je voyais que les mêmes choses revenaient au fil des mois.

Et puis à force de m’observer, j’ai commencé à percevoir autre chose que de la peur. Aujourd’hui j’ai le sentiment que toutes ces peurs constituaient un mur destiné à cacher ce qu’il y avait derrière. Car ce qu’il y avait derrière, c’était le plus difficile à voir. C’étaient les parties de moi qui souffraient le plus. Et je devais être prête à les accueillir avant de les découvrir.

Ce que j’ai découvert, c’est la petite phrase « j’ai pas l’droit ». Pas le droit d’être, de faire ni d’avoir ce que je voulais. En gros, je ne me sentais pas légitime. Je ne méritais pas la joie, la vie, le bonheur, l’amour, le plaisir, etc. Tout ce qui était bon, je n’y avais pas droit.

Alors je me suis demandée : mais pourquoi ??? Et là j’ai découvert que je me sentais coupable. Si j’avais ce que je voulais, si j’étais heureuse, ce ne serait pas juste pour ceux qui se sentent mal. Sauf que je n’étais pas responsable du malheur des autres ! Mais au moins, avoir mis cela en lumière m’a permis de comprendre que je me considérais comme étant moins importante que les autres. En d’autres termes, j’avais honte de moi !

Pour te libérer de tes blocages, c’est de cette culpabilité et de cette honte dont tu vas devoir te libérer !

te libérer de tes blocages

5. Dépasser la culpabilité et la honte pour se libérer des blocages

Avant toute chose, je voudrais préciser que je parle ici de honte et de culpabilité toxiques, c’est-à-dire que l’on ressent alors que l’on agit conformément à nos valeurs et à nos besoins. Elles indiquent une difficulté à assumer qui nous sommes.

La culpabilité de dissimulation

On ressent de la culpabilité malsaine lorsque l’on refuse d’assumer nos actes, nos choix, voire nos désirs et nos pensées. On peut agir en trouvant un prétexte pour éviter de montrer la vraie raison, ou ne pas agir du tout (d’où le blocage).

Par exemple, je veux dire non à mon conjoint qui me demande un service, car j’ai déjà d’autres choses de prévues. Cependant, je culpabilise car je sais que je pourrais faire ce qu’il me demande en 10 min, alors que lui y passerait 1 heure. J’ai donc le choix entre dire non et culpabiliser, ou faire ce qu’il me demande et me sentir frustrée. C’est un choix cornélien non ? Sauf si je décide de m’assumer…

Je t’explique. La culpabilité de dissimulation cache un enchevêtrement de plusieurs émotions qu’il est assez facile de dénouer :

  • de la colère de vivre une situation donnée. Si l’on reprend mon exemple, il s’agit de devoir faire un choix.
  • de la colère contre la personne que j’estime responsable de la situation. En l’occurrence, j’en veux à mon conjoint de me demander ce service alors qu’il sait que je suis très occupée.
  • de la peur : peur du jugement de l’autre (il pourrait me trouver égoïste), et peur des conséquences de ma réponse (il pourrait m’en vouloir).
  • et enfin de la peine, car je ne veux pas le décevoir.

Une fois que j’ai démêlé tout cela, il m’est plus facile d’exprimer ce que je ressens, de faire un choix et d’agir. Si je décide de dire non à mon conjoint, ce sera quand même inconfortable, c’est certain. Mais au moins j’aurai été honnête et j’aurai assumé mon besoin.

Si la culpabilité t’empêche de passer à l’action alors que tu sens que c’est la bonne décision, fais cet exercice, tu m’en diras des nouvelles !

La honte existentielle

Si tu ne te sens pas ou plus coupable, mais que tu n’arrives toujours pas à passer à l’action, c’est probablement parce que tu portes de la honte existentielle. C’est l’émotion la plus dure car elle nous fait ressentir que nous ne sommes rien. C’est elle que l’on ressent lorsque l’on se sent pas importante, illégitime, bonne a rien, qu’on pense ne pas mériter les bonnes choses, etc. Comme si nous ne méritions pas de vivre.

La honte existentielle découle de la croyance que l’on est une mauvaise personne. Cette croyance prend racine dans les traumatismes de l’enfance. Lorsque le petit enfant ne peut pas croire que c’est l’adulte qui est fautif et croit que le problème vient de lui.

honte et culpabilité

Pour surmonter cette honte, il y a plusieurs pistes :

  1. accepter que tu as honte de toi,
  2. prendre conscience de ce dont tu as honte, des jugements que tu portes sur toi,
  3. accepter de ressentir cette honte,
  4. lister toutes les raisons concrètes qui te prouvent que tu es une bonne personne,
  5. te montrer : dire et faire les choses ouvertement, devant les autres, en prenant le risque de te sentir humiliée (tu surmonteras !). Commence par de toutes petites choses, uniquement ce dont tu te sens capable. Inutile de te créer plus de résistance !
  6. te faire accompagner car dépasser la honte existentielle n’est pas facile.

Conclusion

Pour te libérer de tes blocages, tu devras passer par plusieurs étapes : en prendre conscience, les accepter, t’interroger sur leurs origines, et enfin te libérer de la honte et de la culpabilité. Cette dernière étape est la plus difficile car il s’agit de guérir tes traumatismes ! Cela demande du temps et quelqu’un pour t’aider.

Tu as besoin d’aide pour te libérer de tes traumas ?

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Avertissement : les informations et conseils que je donne sont à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas une consultation ou un traitement médical. Je décline toute responsabilité en cas de mauvaise interprétation ou utilisation faite par les lecteurs.

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