Comment surmonter la procrastination sans te forcer à faire

Surmonter la procrastination

La procrastination, c’est le fait de remettre à plus tard ce que tu pourrais, en principe, faire maintenant.

Tu reportes sans cesse une décision ou une action qui pourtant semble importante pour toi ? C’est de la procrastination. Tu te dis que tu exprimeras plus tard ce que tu as sur le coeur à cette personne ? C’est aussi de la procrastination. Tu attends le bon moment pour faire quelque chose, mais ce moment n’arrive jamais ? C’est encore de la procrastination !

Comment expliquer cela ? Est-ce un manque de volonté ? Et surtout, comment t’en sortir ? Je te donne des clés pour que tu puisses enfin passer à l’action naturellement, sans te forcer.

Trouver la cause de ta procrastination

Déjà, en général, ce n’est pas un manque de volonté. La preuve : tu veux faire, c’est simplement que quelque chose t’en empêche. De plus, si tu lis cet article, c’est bien que tu cherches à régler ton problème et à passer à l’action ! Mais alors, qu’est-ce qui coince ?

La procrastination peut avoir plusieurs causes. Donc la chose n°1 à faire pour la surmonter est de trouver ce qui t’empêche d’agir ! Les solutions à mettre en place par la suite dépendront de ça.

Voyons donc les raisons qui peuvent te « pousser » à procrastiner :

  1. tu manques d’énergie
  2. tu n’as pas envie
  3. ce n’est pas le moment
  4. tu as peur
  5. tes croyances te bloquent

Je vais aborder chaque point séparément avec des conseils, alors lis bien l’article jusqu’au bout !

Cause n°1 : tu es fatiguée

Fatigue

Il peut y avoir deux raisons à ce manque d’énergie : soit tu es fatiguée physiquement ou psychiquement, soit tu manques de motivation. Dans ce deuxième cas, reporte-toi à la cause n°2 (tu n’as pas envie).

Si tu es fatiguée, voici quelques conseils pour retrouver un niveau d’énergie adéquat :

  • ça paraît évident, mais je le dis quand-même : dormir suffisamment et faire des pauses dans ta journée. Pourquoi pas même une sieste.
  • Revoir tes exigences à la baisse : si tu n’arrives pas à faire de pause quand tu sens que tu en as besoin, c’est que tu t’en demandes trop. Qu’est-ce que tu peux rayer de ta liste des choses à faire pour alléger ton planning ?
  • Limiter les sources de stress. Trop de stimuli, ça fatigue ! Exemple : faire plusieurs choses à la fois, le bruit, les infos pleines de mauvaises nouvelles, les disputes avec le conjoint, le patron trop exigeant…
  • Prendre du temps pour te ressourcer, du temps pour toi : aller dans la nature par exemple. Tout ce qui te fait du bien et repose ton système nerveux.
  • Manger sain et suffisamment : éviter les aliments industriels, les fritures à l’huile et le blé moderne. Les aliments doivent t’apporter de l’énergie, pas t’en pomper !
  • Si cela ne suffit pas, tu peux aussi faire une cure de plantes adaptogènes : ashwaghanda, rhodiola, cassis… (attention aux précautions d’emploi).

Cause n°2 à la procrastination : tu n’as pas envie

Si tu penses que ce serait bien que tu fasses telle chose mais que tu manques de motivation, c’est qu’en réalité, ce n’est peut-être pas ce qu’il te faut. Par exemple, tu voudrais suivre une formation, mais tu retardes ton inscription depuis des semaines voire des mois.

Pas envie

Si tu es dans ce genre de situation, assieds-toi quelques minutes et porte ton attention sur ton corps. Prends 3 respirations profondes en gonflant le ventre. Puis, dis ce que tu veux faire en ressentant ce qu’il se passe. Si on reprend mon exemple, ce serait « je m’inscris à cette formation ».

Que ressens-tu en le disant ? Est-ce agréable ou désagréable ? Est-ce qu’une émotion se présente ? Si tu ressens de la joie ou quelque chose d’agréable, alors oui, c’est la bonne formation. Dans le cas contraire, c’est peut-être une autre formation qu’il te faut, ou alors pas de formation du tout !

Des fois, notre mental nous mène en bateau. Le retour au corps permet de se reconnecter à son inconscient et d’obtenir la véritable réponse. Si tu n’y arrives pas tout de suite, ne te décourages pas, réessaye ! Il se peut que ton mental et tes peurs fassent obstruction à tes ressentis… Si c’est ton cas, tu peux d’abord t’entraîner avec un autre sujet, moins sensible.

Il y a un deuxième cas dans lequel tu peux procrastiner parce que tu n’as pas envie. C’est si tu veux faire quelque chose parce qu’il le faut. Autrement dit, tu t’y obliges. Mais, est-ce que cette chose est réellement nécessaire ? Si c’est oui, alors tu as juste besoin de l’accepter… Mais si la réponse est non, je t’invite à lire les deux derniers paragraphes de cet article.

Cause n°3 à la procrastination : ce n’est pas le moment

Peut-être que pour l’instant, tu as déjà beaucoup à faire, et que tu ne peux pas laisser de côté ces choses-là. Par exemple, si tu as des enfants en bas-âge, si tu déménages ou si tu es en mission, trouver tu temps peut être compliqué.

Je t’invite quand même à réfléchir s’il y a des choses que tu pourrais arrêter de faire. Des choses qui ne sont pas indispensables ou que tu pourrais déléguer. Du genre passer l’aspirateur tous les jours, consulter tes emails 10 fois par jour, aller sur les réseaux sociaux…

To do list

Si vraiment, ce n’est pas possible de te libérer du temps, c’est ok ! Tout ce qu’il te reste à faire, c’est patienter jusqu’au moment opportun. Inutile de culpabiliser !

La deuxième raison pour laquelle il se peut que ce ne soit pas le moment de passer à l’action, c’est que tu n’es pas prête (peut-être inconsciemment). C’est ce que nous allons voir dans les deux paragraphes suivants.

Cause n°4 à la procrastination : tu as peur

Tu veux, mais tu n’y arrives pas, et tu ne comprends pas pourquoi. Ça te parle ?

Ici, ta procrastination, c’est l’arbre qui cache la forêt. Ce n’est pas sur elle qu’il faut travailler, mais sur ce qu’il y a derrière. Plus tu veux te forcer à faire, plus ton inconscient va te faire reculer. Pourquoi ? Parce-que ce que tu veux faire est trop insécurisant pour toi !

Dans cette situation, la procrastination est un mécanisme de protection : une partie de toi veut t’éviter de souffrir. Elle doit avoir en mémoire une situation similaire dans laquelle ça a été très difficile, trop difficile. Et elle ne veut surtout pas que tu revives ça !

Imaginons que tu veuilles te remettre au sport. Sauf que dans ton enfance, tu étais la risée de la classe en raison de tes mauvaises performances sportives. Aujourd’hui, tous les jours, ta part protectrice va te faire remettre au lendemain ta reprise du sport pour que tu ne ressentes pas de honte…

Pour dépasser cela, parle-lui. Dis-lui que tu sais qu’elle veut te protéger mais que tu es capable d’affronter tes peurs, tes émotions. Que tu surmonteras même si c’est inconfortable. Ensuite, tu pourras aller à la rencontre des parties de toi qui ont peur. Qui sont bloquées dans la souffrance depuis si longtemps. Et les aider à s’en sortir.

Les peurs à l’origine de la procrastination peuvent-être surprenantes. Je pense notamment à la peur de la réussite, qui est souvent inconsciente. Comment pourrait-on se douter d’avoir peur de réussir ? Pas étonnant qu’on n’arrive pas à passer à l’action avec une peur comme celle-ci !

Peur qui empêche d'agir

Cause n°5 à la procrastination : tes croyances te bloquent

Dans le même registre que les peurs, les croyances limitantes, conscientes ou inconscientes. Je dis dans le même registre car les peurs et les croyances sont liées. Si j’ai peur de quelque chose, c’est que je crois que cela va arriver, ou peut arriver, et inversement.

Donc, en même temps que tu iras à la rencontre de tes peurs, tu trouveras des croyances. Par exemple :

  • ça ne va pas marcher
  • je vais essuyer un refus
  • je n’ai pas les compétences
  • les autres vont penser que c’est une mauvaise idée
  • je vais me planter
  • etc.

A toi de découvrir tes croyances limitantes et à changer celles qui ne te servent plus. Parfois, en prendre conscience suffit, et parfois non. Il peut y avoir besoin de plusieurs libérations pour changer une seule croyance, ou se libérer d’une peur. C’est le cas pour les croyances qui sont liées à ton être, à qui tu es, comme :

  • je ne suis pas capable
  • je ne suis pas à la hauteur
  • je suis nulle, bonne à rien

Une autre croyance qui est particulièrement handicapante est « je ne mérite pas ». C’est probablement une des croyances les plus difficiles à changer car elle est liée à la honte existentielle. Et il y a tellement de mémoires qui y sont attachées…

Conclusion

Pour sortir de la procrastination, il faut d’abord trouver sa ou ses causes. Se forcer à agir ne sert à rien. Parfois, on est simplement fatiguée ou débordée, donc c’est normal de reporter. Mais souvent, c’est bien plus complexe que cela. Quand les peurs et les croyances inconscientes entrent en jeu, dépasser la procrastination demande du temps et un travail sur soi. Si tu as déjà essayé par toi-même de sortir de la procrastination mais que tu n’y arrives pas, je te conseille de te faire accompagner !

Tu veux que je t’aide à surmonter ta procrastination ?

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Avertissement : les informations et conseils que je donne sont à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas une consultation ou un traitement médical. Je décline toute responsabilité en cas de mauvaise interprétation ou utilisation faite par les lecteurs.

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