Ce que j’ai appris de ma maladie chronique

Maladie chronique

La maladie chronique, c’est ce qui m’a amenée jusqu’ici, à ce site, à accompagner les femmes dans leur évolution personnelle. C’est donc un sujet particulièrement important pour moi, et qui me tient à cœur.

Depuis longtemps, j’ai des des problèmes de digestion. Ça a commencé dès ma naissance en fait. Mais c’est vers mes 30 ans que j’ai commencé à chercher des solutions.

Cette maladie m’a fait vivre beaucoup de colère, de frustration, de doutes, de peurs, d’inquiétude. Mais avec le recul, je constate qu’elle m’a aussi beaucoup apporté. Quelle évolution depuis quelques années !

Voici donc ce que j’ai appris en voulant soigner ma maladie chronique.

1. Une autre vision de la santé et de la maladie

Avant, je voyais la maladie comme la plupart des gens. Comme quelque chose qui te tombe dessus et qui peut se soigner… ou pas. Que pour guérir il faut aller chez le médecin et prendre des médicaments. Que c’est pas de bol si tu as une maladie qui ne se « soigne pas », que tu ne peux rien y faire, que c’est ton destin.

La première chose qui m’a interpellée, il y a presque 18 ans, c’est la réponse de ma généraliste à ma question « pendant combien de temps dois-je prendre ce traitement ? » « C’est à vie », me dit-elle. Ça, c’est la définition médicale d’une maladie chronique : tu dois prendre un traitement qui contrôle les symptômes mais ne te guéris pas. Là je me suis dit, ce n’est pas possible, il y a forcément d’autres solutions. Je sentais au fond de moi que quelque chose clochait. Mais bon, ce traitement, c’était tout ce que j’avais sur le moment, alors je l’ai pris. Et ça m’a soulagée pendant quelques années.

Jusqu’au jour où ça n’a plus servi à rien. Ben oui c’est normal, quand on ne s’occupe pas des causes de la maladie, ça ne peux qu’empirer… Mais ça, je l’ai appris bien plus tard. Parce que les fameuses solutions, j’ai commencé à les chercher ailleurs que dans la médecine conventionnelle. Puisque j’ai vite compris que celle-ci ne pouvait plus rien pour moi.

J’ai commencé par faire des recherches sur internet pour changer mon alimentation. C’est comme ça que j’ai découvert la naturopathie. Très intéressée, je m’y suis formée. C’est là que ma vision de la maladie chronique a changée. J’ai commencé à envisager toutes les causes possibles de mes problèmes de digestion, tant au niveau physique qu’aux niveaux psychique, émotionnel et spirituel.

Causes de la maladie chronique

2. L’importance de m’écouter

Ce qu’il y a de bien quand on cherche les causes de ses problèmes de santé au lieu de s’occuper uniquement des symptômes, c’est qu’on reprend ses responsabilités. Si j’ai une maladie chronique, c’est qu’il y a une ou plusieurs raisons. Je suis responsable de mon état de santé. Ce qui implique que peux y faire quelque chose !

Cet état d’esprit change tout : on sort de l’état de victime et on devient actrice de notre santé, et plus généralement de notre vie. On arrête de se lamenter sur son sort et on se dit qu’on peut s’en sortir !

J’ai donc commencé à chercher ce qu’il y avait à changer dans mon hygiène de vie, à commencer par mon alimentation. Changer certaines habitudes alimentaires, ça a été facile. Sauf que je me suis plantée : pendant plusieurs années, j’ai essayé des tas de régimes au lieu de m’écouter. J’ai suivi des recommandations qui n’étaient pas toutes adaptées, en insistant malgré les signaux que mon corps m’envoyait. J’ai accordé plus d’importance à des avis extérieurs, à des généralités.

Il m’a fallu beaucoup de temps avant de m’en rendre compte, ce qui fait que j’ai aggravé mon état de santé. Alors, c’est quelque chose que je partage beaucoup aujourd’hui : l’importance de s’écouter. Pas que pour l’alimentation : dans tous les domaines de la vie. En fait, pour moi, si on est malade c’est que quelque part, c’est qu’on ne s’écoute pas. Comme le dit l’expression, « le mal a dit » !

Qu'est-ce que je n'écoute pas ?

3. Le début de mon travail sur moi

Et là vient la question suivante : en quoi on ne s’écoute pas ? Et pourquoi ?

Ces questions, je me les suis posées. C’est là que mes prises de conscience ont commencées.

Tout d’abord, je me suis rendue compte que je n’écoutais pas mon corps : je retardais mon passage aux toilettes, je veillais un peu trop tard le soir alors que j’étais fatiguée, je mangeais alors que je n’avais pas faim, je ne mâchais pas beaucoup… Bref, je ne respectais pas mes besoins physiologiques.

Ensuite, c’est au niveau psycho-émotionnel que je suis passée. En acceptant de voir les choses en face, j’ai découvert petit à petit que :

  • je me laissais marcher sur les pieds,
  • je faisais passer les besoins des autres avant les miens,
  • j’avais du mal à dire non,
  • je n’osais pas dire ce que je pensais, etc.

Devant ce constat, j’ai essayé de comprendre pourquoi j’agissais comme ça. C’est un long cheminement, mais finalement, tout ramène au même endroit. En résumé : je ne m’aimais pas. Pourtant, on n’aurait pas dit, comme ça. Evidemment, c’est inconscient, enfin au départ. C’est en allant à l’intérieur de moi que je me suis rendue compte que ce que je croyais que les autres pensaient de moi, c’était en réalité moi qui le pensais de moi-même.

Grâce à ces prises de conscience, j’ai commencé à me libérer de ces croyances limitantes et des blessures qui y sont rattachées. Sans ma maladie chronique, je n’aurai rien fait de tout ça. Alors, je peux la remercier.

Remercier la maladie

4. La patience et l’acceptation

Je suis d’un tempérament plutôt impatient. Toujours pressée, j’aime que les choses aillent vite. Y compris pour ma guérison. Il fallait que je guérisse. Et bien non, ça ne marche pas comme ça… Sortir d’une maladie chronique demande de la patience et de l’acceptation. Je l’ai appris sur le tas.

Je sais ce que c’est de vouloir en finir avec ses symptômes, quand c’est insupportable, quand ça bousille notre quotidien. Mais on ne peut pas guérir tant qu’on veut se débarrasser de sa maladie. Si l’on veut s’en débarrasser, c’est que l’on ne l’a pas comprise. Pire, c’est qu’on ne l’accepte pas. Le message, on ne veut pas l’entendre… Ou alors on ne sais pas qu’il y en a un.

Plus on résiste, plus la maladie chronique risque d’empirer. Parce qu’en fait, lutter contre revient à lutter contre une part de nous-même qui souffre. Cette part a besoin d’être entendue, comprise. Elle a besoin d’exprimer les mots et les émotions qu’elle garde pour elle depuis longtemps. Comment pourrait-on se débarrasser d’une partie de nous ? C’est impossible, que nous le voulions ou non, elle est là, c’est comme ça.

Oui il m’arrive encore d’avoir des moments de désespoir, où je me demande quand est-ce que ça va enfin finir. Et puis le lendemain ça va mieux. Parce que j’ai compris que la guérison, ce n’est pas un but en soi, c’est un chemin. Je le savais mentalement, mais ce n’est que récemment que je l’ai intégré. Et je peux t’assurer que c’est un véritable soulagement.

Ecouter et comprendre

5. Le rôle des énergies

Qu’est-ce qui fait que les parties de nous blessées causent des maladies ?

Les émotions non exprimées.

Les émotions sont des énergies. C’est une autre chose que j’ai apprise en cherchant comment guérir.

Alors imagine ce qu’il se passe lorsque tu vis une émotion mais que tu ne la laisses pas s’exprimer, ou que tu refuses de la ressentir. Elle s’imprime. Et elle s’imprime où ? Dans le corps. Tu vois où je veux en venir ?

Souvent, lorsque je vis de la colère mais que je ne prends pas le temps de la ressentir, mon ventre me brûle. C’est comme ça que je me rends compte que je l’ai refoulée. Dès que j’accepte de la laisser circuler dans mon corps, la douleur disparaît. Et puis les douleurs qui apparaissent et disparaissent sont monnaie courante pendant les soins énergétiques, que ce soit pendant mes auto-soins ou en consultation.

Finalement, sur le plan subtil, les maladies sont des blocages énergétiques : des émotions emmagasinées qui s’accumulent au fil des années. Au fil des expériences douloureuses. En empêchant la libre circulation de notre énergie, elles empêchent nos cellules et nos organes de fonctionner correctement. Elles créent des douleurs, parfois inexpliquées par la médecine (pensez à la fibromyalgie).

Mais comme tu l’as compris, on peut aller libérer ces énergies bloquées. Encore une fois, c’est en se penchant sur soi que l’on peut faire ça. Nous avons toutes les réponses en nous. Il « suffit » d’aller les chercher. J’ai mis « suffit » entre guillemets, car c’est parfois compliqué. Souvent, d’autres parties de nous résistent à y aller. La peur de sentir des choses désagréables, la peur de se rappeler des mauvais souvenirs, la peur du changement…

Et il y a aussi les bénéfices cachés. Exemple : quand je suis malade les autres s’occupent de moi, j’obtiens plus d’attention. Celui-là est facile à détecter, mais d’autres sont bien cachés…

Ça aussi, ce sont des choses que j’ai apprises à libérer chez moi et chez les autres grâce à la maladie.

Les énergies

Conclusion

Avoir une maladie chronique, ce n’est pas drôle, mais ça a toujours un sens. Ça n’arrive pas par hasard. Grâce à elle, j’ai appris à reprendre la responsabilité de mon état de santé et de ma vie. J’ai appris à m’observer avec compassion et lucidité. A me remettre en question et à changer ma vision des choses et de moi-même. La maladie chronique m’a aussi poussée à aller à la rencontre des parties de moi en souffrance, à les écouter, les comprendre, les accepter. Et enfin, elle m’a fait comprendre que les émotions sont des énergies, et que je devais les laisser circuler pour être en meilleure santé.

Tu veux que je t’aide à te libérer de ce qui t’empêche de guérir ta maladie chronique ?

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Avertissement : les informations et conseils que je donne sont à titre indicatif et ne remplacent en aucun cas une consultation ou un traitement médical. Je décline toute responsabilité en cas de mauvaise interprétation ou utilisation faite par les lecteurs.

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